Hélion, Jean

Peintre français, engagé dès la fin des années 20 dans la non-figuration, Jean Hélion naît à Couterne et meurt à Paris. Il prit une part active aux mouvements « Art concret » (1930) et « Abstraction-Création » (1932-1934). De composition orthogonale, fondée sur des calculs géométriques, sa peinture évolua peu à peu vers une abstraction éclatée, laissant progressivement place à la « figure du monde ». Fait prisonnier en 1940, il s'évada de Poméranie et regagna clandestinement les États-Unis où il poursuivit une œuvre devenue totalement figurative. De retour en France en 1946, il créa de grandes compositions allégoriques de la réalité quotidienne. Collaborateur de nombreuses revues, poète et auteur de textes théoriques sur l'art, Jean Hélion entretint une nombreuse correspondance avec ses amis peintres et écrivains : Raymond Queneau, Francis Ponge, Alexander Calder, Marcel Duchamp, Joan Miró, Lázló Moholy Nagy… La cécité interrompit son activité de peintre en 1983, mais il continua d'écrire, puis de dicter ses Mémoires, qui furent publiés en 1996 sous le titre À perte de vue.

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21/08/2009

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27/07/2011